Des scientifiques américains ont publié une étude concernant une protéine qui pourrait permettre de lutter contre le vieillissement cutané …
le principe est simple à première vue : les cellules « fortes » sont les cellules jeunes saines, celles qui se développent activement pour renouveler la peau.
Par opposition, les cellules « faibles » sont celles qui ont perdu leurs défenses face au temps, au soleil et à tous les facteurs oxydatifs.
La protéine en question qui porte le nom de code bien mystérieux « COL17A1« est un puissant stimulant du renouvellement cutané mais elle s’épuise au cours du temps. Une supplémentation en super protéine aux supers pouvoirs permettrait alors à la peau saine de se renouveler et donc aux cellules « fortes » d’avoir le dessus sur les « faibles ».
Les deux chercheurs ont déclaré que « d’autres études sont nécessaires pour cerner le mécanisme de compétition cellulaire sur d’autres types de tissus et pour identifier des composés capables de lutter contre le vieillissement d’autres organes »
L’élixir miracle n’est pas pour tout de suite, l’expérimentation prometteuse n’ayant eu lieu pour l’instant que sur des queues de souris… Affaire à suivre.
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/une-proteine-contre-les-outrages-du-temps-2077082
Une étude publiée récemment dans la revue Nature le suggère : elle décrit le rôle-clé d’une protéine, baptisée COL17A1, dans le vieillissement de l’épiderme et permet d’espérer des traitements à venir.
Les professeurs Ganna Bilousova et James DeGregori, de l’université du Colorado (États-Unis), ont cerné le mécanisme de fonctionnement de cette protéine. Elle encourage la compétition cellulaire, processus par lequel les cellules les plus fortes s’imposent face aux cellules les plus faibles. Cependant, l’action combinée de l’âge et des rayons UV tend à épuiser sa présence dans l’organisme. Résultat, les cellules les plus faibles ont le champ libre pour se reproduire : la peau devient plus fine, plus fragile et plus longue à cicatriser au fur et à mesure que l’on vieillit.
Une fois le mécanisme de la compétition cellulaire identifié, les scientifiques ont ensuite cherché un moyen de stimuler la protéine COL17A1 afin d’empêcher son épuisement dans l’organisme. Ils ont isolé avec succès deux composants chimiques qu’ils ont testé sur des cellules. Les auteurs de l’étude estiment que ces deux composés pourraient permettre à terme de « faciliter la régénération de la peau et réduire son vieillissement ».
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Date de dernière mise à jour : le 8 avril 2019 à 23:03